Nous démarrons la deuxième saison de Numériqu(ESS) avec Isabelle Mashola, qui a co-fondé la startup à impact Isahit. Plusieurs centaines de femmes africaines utilisent déjà cette plateforme pour réaliser des micro-tâches numériques. Elles gagnent ainsi un complément de revenu pour mener à bien leurs projets.
Isabelle va nous expliquer pourquoi le modèle économique d’Isahit diffère de celui d’autres plateformes de “digital labor”, pour offrir une rémunération plus élevée à ces femmes, tout en favorisant leur formation au numérique et leur professionnalisation. Isabelle partagera aussi sa vision de l’intelligence artificielle, un domaine où travaille la plupart des clients d’Isahit. Bonne écoute !
Ressources complémentaires:
Le champs d’activité d’Isahit relève de l’externalisation (ou BPO - Business Process Outsourcing). Isabelle Mashola et Philippe Coup-Jambet, ses deux co-fondateurs, ont choisi de se focaliser sur l’externalisation socialement responsable (ou Impact Sourcing). Vous trouverez plus d’informations sur l’impact sourcing sur cette page wikipedia, dans cette série d’articles publiés sur blog de la fondation Rockefeller ou sur le site de la Global Impact Sourcing Coalition (à laquelle appartient Isahit et plusieurs des autres entreprises mentionnées dans ce podcast).
Les micro-tâches digitales réalisées par les personnes qui travaillent sur la plateforme Isahit relèvent quant à elles du “digital labor”. Au cours de cet épidose, Isabelle Mashola évoque cet ouvrage : “Qu’est-ce que le digital labor?” d’Antonio Casilli et Dominique Cardon.
Elle mentionne également les travaux de Mary L. Gray, dont vous pouvez consulter le projet “In the crowd” ici.
Enfin, Isabelle souligne dans ce podcast l’importance des communautés, des partenariats et des collaborations dans toute démarche d’impact social. Voici les liens où vous trouverez plus d’informations sur les acteurs et les actions mentionnés : Make Sense, OpenClassrooms, KiMSO.